Odile DECQ

Biographie

Est née en 1955

Elle vit et travaille à Paris

Présentée à la galerie Oniris depuis 2011

 


 

2020 : Art Paris Art Fair, Stand Galerie Oniris, Paris, France

2019 : Art Basel, Galerie Philippe Gravier, Miami – Etats-Unis

2019 : Le monde réel est en noir et blanc, Galerie Polaris, Paris, France

2019 : Elements of Architecture, Design Miami Basel – Galerie Philippe Gravier, Basel, Suisse

2019 : Le mobilier d’architecte, Cité de l’architecture et du patrimoine, 1960-2020, Paris

2019 : PAD Paris – Galerie Philippe Gravier, Tuileries, Paris, France

2018 : Horizons, House of Arts – Ostrava – Czech Republic

2017 : Odile Decq on London and Paris, Special talk, Tate Britain, Londres, UK

2016 : Geometry – Anisotropy, Galerie Oniris, Rennes, France

2016 : Talk: Distinguished Architects Lecture Series: Odile Decq, Musée d’art du comté de Los Angeles, Los Angeles, États-Uni

2016 : Nouvelles Architectures, Arc en Rêve, Bordeaux, France

2013 : Force en présence, Galerie Polaris, Paris, France

2013 : Sculptrices, Villa Datris, fondation pour la sculpture contemporaine, Villa Datris, L’Isle sur la Sorgue, France

2013 : Nouvelles Architectures, Maison de l’Architecture de Poitou-Charentes, Poitiers, France

2013 : Nouvelles Architectures, Maison de l’Architecture du Centre, Orléans, France

2013 : Nouvelles Architectures, FRAC Bretagne, Rennes, France

2012 : ATOM, Galerie Mica, Rennes, France 

2012 : Fiac Hors les Murs – Jardin des Plantes, Museum d’Histoire Naturelle – Paris, France

2012 : Les Nouvelles Architectures, Centre Pompidou, Paris, France 

2012 : Noir Fracture, Galerie Oniris, Rennes, France

2011 : Beyond Horizon, Solo show, Galerie Polaris, Paris, France

2010 : Perspectives (avec Camille Henrot), Espace Louis Vuitton, Paris, France

2010 : Contemplating the Void, Guggenheim, New-York, USA

Vue d'ensemble

Personnalité iconoclaste, Odile Decq revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques où la matérialisation des traits où chaque ligne et chaque forme s’exprime sans bavardage ni fioriture.

« J’interviens comme artiste lorsque j’expose des interventions dans l’espace, ou réalise des objets qui évoquent mes préoccupations dans le domaine de l’architecture, mais qui prennent alors un autre sens ; je m’affranchis du statut d’architecte, afin d’interpréter moi-même mes créations en tant qu’artiste. »

Pour une femme née dans les années cinquante, choisir d’être architecte est sans doute le premier hold-up d’Odile Decq sur sa destinée. Assumer son agence dès l’obtention de son diplôme à l’école de la Villette, tout en poursuivant ses études à l’institut d’études politiques de Paris où elle obtiendra son D.E.S.S. d’urbanisme en 1979, est le second.

 

La reconnaissance internationale arrive très tôt, dès 1990, à l’occasion de sa première grande commande : la Banque Populaire de l’Ouest à Rennes. Les très nombreux prix et publications qui accompagnent la construction de ce bâtiment soulignent la naissance d’un nouvel espoir issu de la révolte punk qui met à mal les conventions poussiéreuses.

 

Personnalité iconoclaste, Odile Decq revendique une approche transversale de l’architecture qui ne se cantonnerait pas à une profession stricte mais engloberait d’autres aspects tels que le design et la création plastique. En véritable touche-à-tout elle dessine des bâtiments, du mobilier, des luminaires… tout comme elle crée des œuvres sculpturales ou photographiques. Comme pour ses architectures, le travail commence par les lignes qu’elle souhaite les plus minimales.

 

Bien que la dynamique soit différente entre celle d’une composition graphique et celle d’un futur bâtiment, on retrouve cette recherche sur l’espace avec le tracé géométrique de ses dessins. Odile Decq se refuse à faire du « dessin illustratif », dans ses compositions chaque ligne s’exprime sans bavardage ni fioriture. La simplification conduit alors à une forme d’abstraction totale.

 

Selon Odile Decq, le rapport du spectateur à l’œuvre est plutôt mobile. L’espace ayant pour référant le corps humain, il est vu comme un univers d’expérience et de sensations. Le spectateur ne doit pas être contemplatif mais bien actif.

 

Sa création est bien plus qu’un style une écriture, une attitude ou un processus de production, elle est pluridisciplinaire.

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