Nicolas CHARDON
Est né en 1974 à Clamart
Il vit et travaille à Paris
Il expose à la galerie Oniris depuis 2023
Nicolas Chardon a été pensionnaire à la Villa Médicis, Académie de France à Rome en 2008-2009
Il est cofondateur de l’école alternative BABA et de la maison d’éditions CONNOISSEURS
Il enseigne la peinture à la HEAD à Genève
Depuis la fin des années 90 son travail est régulièrement montré dans des expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger. Il est présent dans d’importantes collections privées et publiques, telles que Le Centre Pompidou - Musée National d’Art Moderne à Paris, le MUDAM - Musée d’Art moderne Grand-Duc Jean à Luxembourg, le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg, le Musée d’Arts de Nantes, le Musée Voorlinden à Wassenaar (NL), la Fondation Meritz à Séoul, la collection Marta à Herford et EPO à Munich.
Il a participé à de nombreuses expositions parmi lesquelles La Force de l’Art au Grand Palais à Paris, Peinture / Malerei au Martin Gropius Bau à Berlin, Seconde main au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Tableaux au Magasin à Grenoble, Dystotal au Ludwig Forum à Aachen, Revolution in Red-Yellow-Blue au musée Marta à Herford.
En 2012 le Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg lui offrait sa première monographie muséale. En 2018 Il réalisait sa première exposition institutionnelle en Allemagne à la Kunsthalle de Bremerhaven.
En 2022 et 2023, en duo avec Karina Bisch, il réalise deux projets d’envergures, au MAC VAL à Vitry-sur-Seine - Modern Lovers - et au Kunstmuseum de Bochum - Squares and Roses
Le lieu de ma peinture est le tableau. Mon travail se fonde d’abord sur l’observation de ce qui le constitue matériellement ; le châssis et la toile fixée dessus. Mais cette toile est particulière. En effet, mes supports sont des tissus vichy, madras ou écossais, autant de canvas orthogonaux colorés. La grille du motif de mes toiles, déformée par la tension, est à la fois une expression physique élémentaire et une image particulière. Quelque chose se joue là, entre le fait matériel et le fait iconique. Paradoxalement, la déformation de la grille est la preuve que la toile est bien tendue, qu’elle offre ainsi la surface plane idéale à la réalisation d’un tableau.Ma peinture commence à ce moment-là.